La fausse gentillesse concerne aussi une personne qui donne des conseils pour le bien de l’autre mais qui en réalité lui impose ses jugements et ses idées reçues. En d’autres termes, le comportement sauveur-persécuteur de celui qui veut vous voir adopter ses façons de faire pour avoir le sentiment d’être entendu ou se convaincre lui-même qu’elles sont les bonnes. Bref, un besoin d’affirmation de soi et/ou de reconnaissance mal comblé.
La vraie gentillesse
La gentillesse, c’est tout simplement cet acte désintéressé gratuit et bienveillant qui fait du bien autant à l’envoyeur qu’au destinataire, justement parce qu’il est gratuit. Il n’attend rien en retour, il n’impose rien, il n’a pas d’autre conséquence que ce qu’il est. La vraie gentillesse est à la fois une compétence relationnelle qui génère de la gentillesse en retour, puisqu’elle est sortie des jeux des pouvoirs et une source durable et renouvelable de vitamines mentales, tant les bonnes relations sont nourrissantes pour l’âme et le moral.
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Alors profitons de la journée de la gentillesse (du 13 novembre) et des autres jours ouvrables pour oser être bons, oser une alternative réjouissante à la peur de l’autre et à l’agressivité. En faire un art de vivre. Et peut-être susciter davantage de gentillesse collective, plus propice à la collaboration, à la coopération, à l’entraide et à la solidarité. Cette alternative repose essentiellement sur une assertivité bienveillante, dans l’accueil de l’autre.