Les hauts responsables des économies avancées du monde ont fait un grand pas dans leurs efforts de longue date pour asseoir une fiscalité internationale.
Les dirigeants financiers du G7 ont dévoilé un accord qui vise à empêcher les grandes entreprises multinationales de rechercher des paradis fiscaux, les obligeant à verser une plus grande partie de leurs revenus dans la recette des Gouvernements.
Les argentiers du Groupe des 7 pays ont convenu de soutenir un nouveau taux d’imposition minimum mondial d’au moins 15 % que les entreprises devraient payer, quel que soit l’endroit où elles se trouvent leur siège social. L’accord imposerait également une taxe supplémentaire à certaines des plus grandes sociétés multinationales, obligeant potentiellement les géants de la technologie comme Amazon, Facebook et Google ainsi que d’autres grandes entreprises mondiales à payer des taxes aux pays en fonction de l’endroit où leurs biens ou services sont proposés, indépendamment de leur présence physique sur le territoire de cette nation.
Les responsables ont décrit le pacte comme un accord historique qui pourrait remodeler le commerce mondial et solidifier les finances publiques qui se sont érodées après plus d’un an de pandémie.
L’accord intervient après plusieurs années de négociations tendues. S’il est adopté en dehors du cercle restreint du G7, renverserait un nivellement par le bas des taux d’imposition internationaux. Cela mettrait également un terme à une lutte entre les États-Unis et l’Europe sur la façon de taxer les grandes entreprises technologiques.