« Faire la bonne chose »
Oxfam ne se contente pas de dénoncer cette inégalité indécente, l’organisation a également présenté des mesures qu’elle espère être promulguées pour aider à réduire l’inégalité. Ces mesures sont, notamment :
*Le vote de taxes et impôts plus élevés sur la richesse et le revenu afin d’assurer des conditions de vie plus équitables pour l’ensemble de la population ;
*les investissements dans les services publics et la création d’emplois ;
*une plus grande diligence des gouvernements pour assurer que les travailleurs soient payés décemment et que les riches n’échappent pas à leurs impôts ;
* l’engagement clair des chefs d’entreprise à payer leur part équitable d’impôts et un salaire décent à leurs employés.
Max Lawson, conseiller politique d’Oxfam, a exhorté les milliardaires à «faire la bonne chose» et à «faire ce que Bill Gates leur a demandé de faire, c’est-à-dire de payer leurs impôts».
La capacité des riches à éviter de payer leur part équitable des impôts a été vivement exposée dans les soi-disant «papiers de Panama», une fuite de données qui a révélé des détails sur les comptes offshore qui a aidé les individus à abriter leur richesse.
« Nous avons une situation où les milliardaires paient moins d’impôt souvent que leurs hommes de ménage, leur ménagère ou leur secrétaire », a déclaré Lawson. « C’est fou !»
La défiance
C’est principalement en raison de cette inégalité « éclatante » que la confiance dans les institutions a fortement chuté depuis la crise financière mondiale de 2008, selon une brochure éditée par Edelman, l’une des plus grandes sociétés de marketing au monde. L’enquête a constaté un grand recul de la confiance à l’échelle du gouvernement, des entreprises, des médias et même des organisations non gouvernementales. La crédibilité des dirigeants est à un niveau-bas record et les dirigeants gouvernementaux sont le groupe le moins fiable, selon l’enquête.
Le Baromètre a révélé que 53% des répondants croient que le système actuel a échoué dans sa mission, parce qu’il est injuste et offre peu d’espoir à la majorité. Seulement 15% des personnes interrogées croient que le système fonctionne.