La Banque Mondiale veut aider les pays africains à éliminer la malnutrition et les retards de croissance, à développer l’accès à une éducation de qualité et à rattraper leur retard sur le front de la santé maternelle et infantile. Pour cela, il faut aussi à accroître les financements en faveur du capital humain en Afrique grâce à une utilisation plus stratégique des moyens financiers disponibles, tout en intensifiant notre soutien aux populations vivant dans des environnements fragiles ou en situation de conflit.
L’institution bancaire entend œuvrer par ailleurs à l’émancipation des femmes et des filles, pour préserver et renforcer leur capital humain et, ce faisant, accélérer la réalisation d’un dividende démographique dans leurs pays. Enfin, tout le potentiel des technologies de l’innovation doit être exploitée pour accélérer les progrès et faciliter la fourniture de services essentiels, surtout dans les zones rurales difficiles d’accès.
L’amélioration du capital humain est l’affaire de tous. Elle exige une mobilisation intersectorielle d’envergure entre acteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’eau, des transports, de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, afin d’appliquer un filtre davantage centré sur l’humain à toutes les initiatives engagées. Il s’agit là d’une entreprise de longue haleine mais dont les bénéfices seront innombrables.
Tous les efforts, d’où qu’ils viennent, doivent être rassemblés pour faire du capital humain la dynamique de la renaissance économique de l’Afrique, le catalyseur qui permettra aux Africains de passer de la pauvreté à la prospérité.