Comme une machine à rayon X, la pandémie du coronavirus a mis en évidence les inégalités profondément ancrées dans la société. Sans réformes radicales, cette nouvelle crise sanitaire (et économique) mondiale risque également de les aggraver.
En pleine pandémie, les gens instruits ont toujours un emploi qu’ils continuent d’exercer presque de la même manière : Ils parlent, s’entretiennent via les « Zooms» (conférence virtuelles) et sont payés de la même manière, voire plus.
En revanche, ceux qui ont une éducation moins formelle sont souvent des travailleurs essentiels (qui) risquent leur vie en « flirtant » avec le virus massivement mortel. Ceux qui n’exercent pas un « emploi essentiel », pourraient perdre leur emploi. Mais, la majorité d’entre eux sont déjà dans un chômage de longue durée.
Aux États-Unis, par exemple, les taux de mortalité ont augmenté pour ceux sans diplôme universitaire et sont infimes pour ceux qui en ont un. En outre, les taux de mortalité par la COVID19 sont beaucoup plus élevés chez les Afro-Américains que dans la communauté des Blancs.
Une réforme immédiate et profonde est nécessaire, si les dirigeants veulent vraiment arrêter cette hémorragie grotesque.
La double peine
Les problèmes de santé est un véritable chantier pour de nombreux Etats, quelque soit leur taille et importance sur l’échiquier mondial. L’organisation de la santé est sans doute un domaine clé pour le changement en faveur d’un monde meilleur pour tous.
Il faut donc espérer que la pandémie force finalement la réforme des soins de santé, non seulement dans les pays en développement, mais aussi dans des grandes économies, car les gens se rendront compte que ce n’est tout simplement plus possible de continuer dans un tel système.