Il existe un monde de riches. C’est une vérité que personne ne peut ignorer. Comment (ont-il fait) font-ils pour être si riches? Et pourquoi ne peuvent-ils pas nous donner quelque miette de cette fortune colossale?
Sam Wilkin, économiste de renom, a étudié pendant des années la vie des super riches, ceux qui représentent à peine 1% de la population mondiale. Il ne s’agit pas de ceux qui vivent tout juste confortablement dans une grande maison avec piscine, roulent dans des super bagnoles, ont des enfants inscrits dans les plus grandes écoles… 1% concerne les propriétaires de yachts et hélicoptères personnels, de luminaires incrusté de diamants, de demeures seigneuriales et les îles privées, dont les noms arborent les bâtiments historiques et les fondations caritatives. Bref une fortune qui fera vivre leur nom à jamais. Wilkin leur a trouvé un certain nombre de facteurs communs.
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Derrière les 1600 milliardaires, Sam Wilkin a découvert ce qu’il appelle « un secret de richesse ». Tous les puissants, explique-t-il, ont -à un moment ou un autre- eu à faire «un passage en force pour anéantir la concurrence sur le marché». Bien souvent ils ont employé des manœuvres juridiques ou des moyens politiques. L’audace, l’intrépidité et une dose plus ou moins affirmée de psychopathie font partie de l’arsenal des hyper-riches.
L’économiste commence par la Rome antique. Marcus Crassus, l’un des membres du triumvirat qui a régné dans le premier siècle avant JC, était au moins 400 000 fois plus riche que le citoyen moyen. Ayant remporté la guerre civile, il a commandité la mort de tous ses ennemis politiques avant d’accaparer leurs fortunes. Marcus Crassus est toujours là, car partout dans le monde il y a encore des gens qui font fortunes en saisissant indûment les biens d’autrui. Wilkin ne cite pas de noms, mais il suffit de lire les journaux pour mettre un visage sur ces noms.