«Le message est simple: le train du développement durable a quitté la gare. Embarquez ou restez en arrière! », a-t-il déclaré.
«Le changement climatique est indéniable. L’action climatique est imparable. Les solutions climatiques offrent des opportunités qui ne sont pas compatibles », a-t-il ajouté, qualifiant les effets du changement climatique comme étant« corrosifs et dangereux ».
Les grands émetteurs de co2 que sont la Chine, l’Union européenne et l’Inde ont réaffirmé, eux, leur engagement envers l’accord de Paris, qui vise à éliminer les émissions de gaz à effet de serre au profit des énergies propres.
Un panel de météorologues de l’U.N. dit qu’il est certain à 95% que les émissions de gaz à effet de serre du fait de l’homme, principalement à partir de combustibles fossiles, sont la principale cause du changement climatique depuis les années 1950.
Les températures moyennes mondiales ont atteint des niveaux record au cours des trois dernières années, et le réchauffement devrait causer une aggravation des sécheresses, des hausses du niveau de la mer, des inondations, des vagues de chaleur et des extinctions de la faune.
Monsieur Trump est resté insensible à ces cris de cœur et de raison, l’appelant à revoir sa position. Cela étant, Trump, le climatosceptique, devra s’armer de patience. En effet un pays souhaitant dénoncer l’accord dit de Paris doit patienter trois ans à compter de son entrée en vigueur (04 novembre 2016), puis respecter un préavis d’un an avant de s’en libérer effectivement, précise l’article 28 dudit accord. Les États-Unis pourront donc sortir de l’accord en novembre 2020, soit à la fin du mandant de Monsieur Donald Trump.