Le président Donald Trump a comme prévu décidé, le 1er juin 2017,  de retirer les États-Unis de l’accord international sur le climat dénommé « l’accord de Paris ». Les alliés européens avaient supplié Trump de ne pas abandonner le pacte, lors d’un sommet du groupe des nations riches du G7. Cette sortie unilatérale d’un des plus gros pollueurs de la planète risque de provoquer une onde de choc mondiale sur les 194 autres pays signataire de ce texte historique.

Une promesse de campagne

« Afin de remplir mon devoir solennel de protection de l’Amérique et de ses citoyens, les États-Unis se retireront de l’accord de Paris sur le climat », a annoncé Donald Trump depuis la Maison Blanche, sous les applaudissements. Il a redit qu’il ne « voulait rien qui puisse se mettre en travers » de son action pour redresser l’économie de la première puissance mondiale.

« Je ne peux pas, en conscience, soutenir un accord qui punit les États-Unis (…). J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », a-t-il insisté, ajoutant que son pays était prêt à négocier un nouvel accord climat.

Donald Trump s’était engagé à abandonner un accord multilatéral scellé fin 2015 dans la capitale française et voulu par son prédécesseur Barack Obama, qui vise à limiter la hausse de la température moyenne mondiale.

Dans un communiqué publié aussitôt Barack Obama a jugé l’homme d’affaires septuagénaire « rejetait l’avenir ».

Un monde en désordre

Le changement climatique est indéniable et il est «absolument essentiel» que le monde combatte le problème comme un seul homme, a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, le 30 mai 2017, lors d’une allocution sur le sujet à l’Université de New York.