Le 22 septembre 2016, nous étions à Grand-Bassam, une ville dont un des quartiers-le quartier de France- est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, depuis le 29 juin 2012. Entre autres sources du savoir, nous avons visité la Bibliothèque de ladite ville. Le responsable de cette structure nous a accordé une entrevue pleine de rêves, sans tomber dans un excès d’angélisme.
Le responsable
Je suis Pascal GOLI, Directeur de la Bibliothèque centrale de Grand Bassam. Je suis enseignant documentaliste de formation. Depuis 2003, je suis à la tête de cette infrastructure de connaissance et du savoir.
Je suis entouré de six collaborateurs qui sont des enseignantes et agents de la mairie de Grand-Bassam. Donc depuis 2003, nous mettons à la disposition de la population de Grand Bassam, voire toute la région du Sud Comoé, des conditions pour leur épanouissement et leur éducation par le livre.
La structure
La Bibliothèque de Grand-Bassam était auparavant connue sous la dénomination de « Bibliothèque Municipale ». C’est avec l’apport de la Coopération Française que cet établissement est sorti du cadre d’une bibliothèque municipale pour devenir la « Bibliothèque Centrale de Prêts ».
Elle a pour objet d’inonder la région du Sud-Comoé en ouvrages, permettant ainsi aux élèves et étudiants de profiter de ce temple du savoir et de la connaissance.
Au niveau national, après la Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire, du point de vue standing et de la performance, vient la Bibliothèque Centrale de Grand-Bassam.
Nous recevons ici toutes les personnalités qui ont la chance ou le plaisir de venir à Grand-Bassam. Nous recevons les élèves du primaire, des collèges et des lycées. Il y a aussi plus d’une trentaine d’étudiants qui préparent leur thèse dans cette sympathique maison.
Les ressources
La Bibliothèque Centrale et de Prêts de Grand-Bassam fonctionne sous un régime à la fois public et semi-public.
Public, en ce sens que les gestionnaires sont des fonctionnaires enseignants.
Semi-publique, dans le sens où y travaillent des agents de la mairie et que l’approvisionnement en ouvrages provient des dons que nous recevons, souvent, de la Coopération Française et, parfois, de la République de Côte d’Ivoire et des particuliers.
