L’impuissance
Cependant, les femmes soumises à des pressions sexuelles étaient également exposées au risque d’infections sexuellement transmissibles. Il y avait une présomption, dans les pays où cela était possible, qu’elles prenaient la pilule. Rien d’autre n’importait. Personne ne pensait aux maladies sexuellement transmissibles (mst). Pour celles qui avaient les moyens, quelques antibiotiques suffisaient pour susciter un sentiment de « sécurité ».
Une grande partie de la culture des années 1960, y compris la mode, telle que les minijupes, exprimait cette « soumission totale » de la femme.
Victime consentante, la femme ne pouvait pas se défendre contre la tradition. Elle exprimait (et cela est encore une actualité) l’impuissance dans toute sa splendeur.
Toutes les filles en voie de « libération » se battaient pour atteindre l’âge de voter et du consentement sexuel.
Mais, malgré cette « mise en danger » permanente, les femmes qui ont atteint l’âge adulte dans les années 1960, semblent majoritairement « choquées » par la culture sexuelle du « un coup une nuit » d’aujourd’hui. Car, la plupart des femmes (des années 60) pensaient (encore) que leur « mise à disposition » était de l’amour.
La décadence
L’attrait du plaisir à la demande, sans rendez-vous, est devenu omniprésent dans cette ère d’anonymat et de loisir. Le sexe est conçu pour être amusant, un exercice technique (gagnant-gagnant!).
Mais quand on examine comment ces relations épistolaires affectent la santé mentale et physique de tant de couples, l’on ne peut s’empêcher de se demander si c’est vraiment ça le bonheur.