Le calme
Face à l’urgence, certains sont sujets à la cataplexie : ils deviennent incapables d’agir, de décider voire de bouger. D’autres basculent au contraire dans une agitation stérile mais qui les rassure. Gérer l’urgence, c’est donc avant tout maîtriser les effets pervers de son stress.
Il ne faut pas hésiter à prendre du recul quelques secondes ou quelques minutes et avoir recours à la « métaposition ». Cela consiste à se regarder avec les yeux d’une personne extérieure à la scène. Une démarche qui permet de se rassurer et de sortir de l’émotionnel pour retrouver une réflexion rationnelle.
Pratiquer une respiration abdominale permet également de reprendre le contrôle de soi. Elle peut s’acquérir par la pratique d’activités telles que le yoga, les arts martiaux ou le chant.
Cependant, maîtriser son stress ne veut pas dire l’éliminer. Au contraire, il peut être bénéfique. En effet, dans une situation à risque, c’est de ne pas avoir peur qui est inquiétant car cela signifie que l’on n’a pas conscience des dangers. De même, des émotions a priori négatives comme la frustration peuvent être d’excellents mobilisateurs. Tout est une question de dosage : la peur ne doit pas, sous l’effet du stress, devenir angoisse, ni la frustration se transformer en colère.
Le « contrôle » du temps
Dans une situation d’urgence, le stress est généré par le manque de temps. Outre les techniques classiques de gestion du stress, il faut donc travailler directement sur cette perception du temps. Il faut commencer par accepter qu’il puisse ne pas être une contrainte.