Évitez de voler les «effets» des autres. Ne terminez jamais une phrase à leur place, et encore moins une histoire drôle! À propos, êtes-vous sûr qu’elle l’est vraiment? Et si vous ne savez pas bien la raconter, abstenez- vous.

Dans un groupe, repérez les timides et essayez de les mettre à l’aise. Le nombre de budgets perdus parce qu’on n’a littéralement pas «vu» l’un des interlocuteurs est incalculable.

Essayez de mesurer le degré d’intérêt que vous porte votre auditoire. Nous sommes tous capables de sentir s’il est authentique ou non. Si votre auditoire est gagné par l’ennui, ne vous enfoncez pas, écourtez!

Les sujets à éviter

La santé. Le «médical» est à la mode, et nous ferions bien de nous inspirer des Anglais qui font de leur pudeur nationale un rempart efficace. La description de la «gastro» a hélas remplacé la «crise de foie», plus discrète dans ses symptômes. On cachait soigneusement les pratiques addictives et depuis qu’on les expose à la télévision, on a droit aux récits des cures de désintoxication en tout genre, aux sevrages anti-tabac, anti-drogue, anti-cholestérol… Les tops challenges du régime basse calorie de la stagiaire intéressent plus que l’atteinte des objectifs commerciaux du service commercial…

L’argent. Transparence oui, étalage non.

La politique. L’entreprise n’a pas à vivre vos indignations et vos partis pris, ni même à entendre votre argumentation militante.

La psychologie. L’impudeur est totale, elle est même à la mode. Rappelez-vous que le coach de l’entreprise n’est pas là pour vous conseiller sur votre vie sexuelle et que les stages de formation ont pour objectif d’améliorer vos performances et non de voir exposer votre œdipe.