« Les Ukrainiens ont fait preuve d’une résistance farouche et ont imposé des pertes aux envahisseurs », a-t-il ajouté.
L’armée ukrainienne a demandé à la population de retirer les noms des rues, des villes et des villages des panneaux de signalisation dans leurs régions afin de « confondre et désorienter l’ennemi ».
Un panneau au-dessus d’une partie de l’autoroute Boryspil déclarait triomphalement : » Navire de guerre russe, va te faire f… ! « , en référence au meurtre d’un petit groupe de gardes-frontières ukrainiens stationnés à Snake Island au large des côtes ukrainiennes après avoir refusé se rendre aux forces du Kremlin.
L’ancien chef de la défense estonienne, Riho Terras, a, lui, affirmé que la guerre de Poutine n’allait pas faire long feu parce que la Russie manquera rapidement d’argent et d’armes, et devra entamer des négociations avec le gouvernement de Volodymyr Zelensky si Kiev retient encore pendant 10 jours.
Le tyran russe aurait convoqué une réunion avec les oligarques dans un bunker des montagnes de l’Oural, au cours de laquelle il aurait déclaré avec fureur qu’il pensait que la guerre serait « facile » et que « tout serait fait en un à quatre jours ».
Citant des sources de renseignement ukrainiennes, Terras a affirmé que la guerre coûte à la Russie environ 18 milliards d’euros par jour et qu’elle dispose de roquettes pendant trois à quatre jours au maximum, qu’elle utilise avec parcimonie.
Il a affirmé que le plan de Poutine reposait sur la panique du pays, le tir de missiles sur des bâtiments résidentiels « au hasard » pour « intimider » les Ukrainiens, déclencher des désertions massives de l’armée, la reddition nationale et la fuite de Zelensky du pays. Selon cette source des opérations spéciales russes étaient près de Kiev depuis le 18 février et avaient prévu de s’emparer rapidement de la capitale et d’installer un régime fantoche.