La reproduction ou la création d’une nouvelle vie serait la chose la plus destructrice pour l’environnement. Par conséquent, le moyen le plus efficace de sauver la planète est de ne pas procréer, selon une étude.

En n’ayant pas d’enfant, l’empreinte carbone d’un individu vivant dans un pays développé serait réduite en moyenne de 58,6 tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone chaque année, en fonction des taux d’émission actuels.

Les politiques de protection de l’environnement ayant échoué, ne pas faire d’enfant est le dernier recours, la dernière chance en faveur de la survie de l’humanité.

L’équipe de l’Université de Lund en Suède est parvenue à cette conclusion après une analyse des faits et gestes que les individus peuvent faire pour produire moins de gaz à effet de serre. Elle a constaté qu’en dehors des injonctions de routine, telles que recycler, aucun gouvernement  ne conseille à ses citoyens de limiter leur nombre de descendants.

L’étude soutient que les trois autres principaux choix que les gens peuvent faire afin de réduire la quantité de dioxyde de carbone qu’ils produisent sont de : manger moins de viande ; se débarrasser de leur voiture et voler moins en avion.

Après avoir analysé 39 études et rapports gouvernementaux évaluant l’impact des choix de style de vie individuels sur la réduction des niveaux de CO2, les chercheurs ont conclu que bon nombre des activités «vertes» recommandées par les gouvernements – comme le recyclage ou l’installation d’ampoules à économie d’énergie – ne font que de petits pas vers la réduction de l’empreinte carbonique.