Le prince de Grande-Bretagne s’est embarqué, dans la matinée du jeudi 22 décembre 2016, dans le train de la politique pour mettre en garde contre l’intolérance envers les réfugiés fuyant la persécution. Il a également parlé de la montée du populisme qui lui rappelle les « jours sombres » des années 1930.
« La souffrance des réfugiés ne prend pas fin quand ils arrivent à la recherche d’un refuge dans une terre étrangère », a déclaré l’héritier du trône de Grande-Bretagne.
La foi minoritaire
« Nous assistons à la montée de nombreux groupes populistes à travers le monde qui sont de plus en plus agressifs envers ceux qui n’adhèrent pas la croyance officielle », a insisté le Prince Charles. Il a précisé que ses commentaires s’appliquaient non seulement aux chrétiens fuyant certaines parties du Moyen-Orient, mais aussi à d’autres groupes minoritaire persécutés dans le monde en raison de leur croyances, y compris les Yazidis, les Juifs, les musulmans Ahmadi et les peuples baha’is. Il a souligné l’idée que la famille de Jésus avait cherché refuge contre la persécution, et que le prophète Mahomet avait lui aussi « migré » de La Mecque à Médine en quête de liberté religieuse.
Se référant à l ‘«extrémisme monstrueux» qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale, le Prince de Galles a déclaré que voir « près de 70 ans plus tard, poindre une telle persécution perverse est non seulement insupportable, mais va aussi au-delà de tout entendement ».
« Nous ne devons pas répéter les horreurs du passé. Nous le devons à ceux qui ont souffert et sont morts si horriblement ! ».