George Gao, directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré dans un article paru dans le journal Science: « La grosse erreur aux États-Unis et en Europe, à mon avis, est que les gens ne portent pas de masques » pour empêcher la propagation du virus.
Dans un article commenté paru dans la revue The Lancet Respiratory Medicine, l’épidémiologiste et statisticien, Shuo Feng, de l’Université d’Oxford, et ses collègues ont fait valoir que, bien qu’il existe des preuves limitées que le port de masques protecteurs protège contre les infections respiratoires, « il existe une distinction essentielle entre l’absence de preuves et les preuves de l’évidence ».
Selon l’équipe dirigée par Monsieur Feng: « Il est temps que les gouvernements et les agences de santé publique fassent des recommandations rationnelles sur l’utilisation appropriée des masques pour compléter leurs recommandations sur d’autres mesures préventives, telles que l’hygiène des mains ».
Ils ont ajouté que les personnes vulnérables, telles que les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de santé de longue date, « devraient porter des masques si celles-ci sont disponibles ».
Une étude réalisée à Singapour a révélé qu’environ 10% des infections étaient transmises par des personnes pré-symptomatiques, qui n’en ont souffert que quelques jours plus tard.
Dans un cas, une femme de 52 ans a attrapé le virus hautement contagieux après s’être assise sur son siège à l’église quelques heures après un touriste infecté.