Différents pays ont adopté des positions différentes sur le port du masque dans l’objectif de trouver un équilibre entre garantir aux travailleurs de la santé l’accès à un équipement de protection individuelle et arrêter la propagation de la maladie, covid-19, pour laquelle il n’existe officiellement aucun traitement ni vaccin.
Certains responsables ont souligné qu’il n’est pas nécessaire que la plupart des citoyens portent des masques car ils ne protègent que les travailleurs de la santé qui sont en première ligne. Cependant, d’autres experts soutiennent le contraire, c’est-à-dire, l’obligation du port du masque par tous.
Cette contradiction confond le citoyen ordinaire : « Comment ces masques protègent-ils magiquement les porteurs uniquement et seulement s’ils travaillent dans un domaine particulier d’activité? »
Le port universel
Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, le président des Usa, Donald Trump, a encore étalé toute la palette de son incompétence, en demandant si son groupe de travail sur les coronavirus était d’accord avec la suggestion de l’ancien commissaire américain à la Food and Drug Administration (FDA), Scott Gottlieb, selon laquelle tout le monde devrait porter des masques non médicaux en public « afin de réduire leur risque de propagation asymptomatique. «
En revanche, les dirigeants Sud-Coréens et Japonais ont, eux, déjà distribué des masques à leur population. Le port de masque est même obligatoire en Tchéquie et en Slovaquie. Les gens vivant en Chine, à Hong Kong, au Japon, en Thaïlande et à Taiwan l’ont adopté, convaincus que des personnes en bonne santé pourraient potentiellement propager le virus. Dans certaines parties de la Chine, les gens risquent d’être arrêtés et châtiés s’ils ne le portent pas.