Et puis il y a la «flexibilité de la loi»: la loi continue à être ajoutées et étendues, à travers ses démembrements (règlements, directives, circulaires, doctrine…) de sorte que notre liberté individuelle est de plus en plus restreinte. Les restrictions budgétaires, les règles de sécurité et les évaluations des risques peuvent sembler s’accumuler à l’infini et étendre leur portée bien au-delà de toute intention initiale.
Les restrictions sur la rénovation de bâtiments anciens peuvent être si strictes qu’aucune rénovation ne sera possible et les bâtiments finiront par s’effondrer; les évaluations environnementales des nouveaux boisés peuvent être si sévères que la plantation d’arbres deviendrait presque impossible; les réglementations sur la découverte de médicaments peuvent être si ardues qu’un médicament potentiellement précieux sera abandonné.
La route vers l’enfer n’est pas seulement un pavé de bonnes intentions, mais aussi un chemin bordé de règles imposant ces bonnes intentions, quelles qu’en soient les conséquences.
Conclusion
Les individus et les sociétés sont confrontés à une bataille continue au sujet des règles – et nous devons être prudents quant à leur objectif. Donc, oui, «se tenir à droite» sur un escalier roulant peut accélérer le trajet de tous vers le travail – mais faisons attention aux conventions qui n’ont aucun avantage évident pour tous, et en particulier celles qui discriminent, punissent et condamnent.
Les règles, comme une bonne police, dépendent de notre consentement. Et ceux qui n’ont pas notre consentement peuvent devenir les instruments de la tyrannie. Alors peut-être que le meilleur conseil est surtout de suivre les règles, mais toujours de demander pourquoi.