Votre impulsion à demander une augmentation de salaire peut avoir été déclenchée par la découverte, sous le capot de l’imprimante, du bulletin de paie de votre collègue que vous jugez foncièrement paresseux.
Mais la découverte de cette « injustice » ne justifie pas que vous entriez avec fracas dans le bureau de votre patron pour lui lancer un ultimatum. En effet, votre salaire est censé refléter la valeur de votre travail, compte tenu des réalités du secteur d’activité et du marché.
Par conséquent, c’est à vous qu’incombe la charge de la preuve. Prouvez que votre travail vaut plus, si non mieux !
Voici les étapes à suivre pour accroitre vos chances de succès en matière de revendication salariale.
La préparation
Comme un bon avocat sur le point de plaider un cas, la préparation est essentielle pour améliorer vos chances d’obtenir gain de cause.
D’abord, faites des recherches sur la ou les grilles de salaires qui sont appliqué(es) dans votre secteur d’activité. Des données sont disponibles à partir de différentes sources (textes réglementaires et législatives, conventions collectives, circulaires… compilés dans le code du travail) en ligne (de nombreux sites diffusent des informations provenant de différentes sources).
Discuter de salaires avec son employeur peut être un combat difficile à mener. Donc, avant de l’affronter, envisager d’en parler calmement à des collègues ou d’anciens collègues. Si vous appartenez à un syndicat et travaillez sur la base d’un contrat de travail, vérifiez si votre salaire se situe bien sur la grille salariale appropriée.
Tentez de recueillir des témoignages, commentaires et évaluations qui militent en votre faveur.
Répétez vos arguments. Pas seulement sur du papier, mais parlez-en à haute voix devant un miroir ou un ami qui jouerait le rôle du boss.
Ne commettez pas l’erreur grossière de poster votre demande d’augmentation par courriel. Au contraire, planifiez un rendez-vous avec votre patron et signaler lui l’objet de cette conversation importante (qui vous tient à cœur).
La dignité