La prochaine étape et le nouveau défit de la technologie des paiements consistera à réaliser une version de carte biométrique sans contact avec un lecteur numérique. Il suffira alors d’appuyer sur un capteur pour acheter un objet.
Les avantages
Même avec ou sans support et/ou sans contacts, la nouvelle technologie introduite dans les carte de crédit offre une longue liste d’avantages. Mastercard prétend que les cartes de paiement biométriques réduiront la fraude et rendront les transactions plus sûres.
La société affirme également que les détaillants bénéficieront d’une fidélisation accrue de leurs clients qui adopteront facilement la nouvelle carte.
Pour le client, les paiements deviendront plus rapides et plus sécurisés. Il n’est pas nécessaire de mémoriser les codes PIN et il sera plus difficile pour les voleurs de cartes de proliférer.
« Les consommateurs sont de plus en plus en contacte avec la commodité et la sécurité de la biométrie (…) Qu’il s’agisse de déverrouiller un smartphone ou de faire des achats en ligne, l’empreinte digitale contribue à offrir plus de commodité et de sécurité. Ce n’est pas quelque chose qui peut être volé ou répliqué. L’intégration de la technologie biométrique aidera les détenteurs de « la nouvelle génération » de carte à vivre tranquillement leur vie, sachant que leurs paiements sont protégés », a déclaré un responsable des risques et sécurité des entreprises de Mastercard.
Les failles
Les experts en cybersécurité ont bien accueilli la nouvelle carte, mais ont averti qu’elle n’est pas infaillible. En effet, les capteurs d’empreintes digitales peuvent être détournés à l’aide d’une falsification des empreintes laissées par le client sur les objets touchés et non achetés. Bien qu’ils éliminent le problème d’oublie des codes PIN ou l’utilisation des nombres à faible sécurité, une fois qu’elles ont été volées, les empreintes pourraient provoquer encore plus de désastre que le vol d’un code Pin. En effet, il est impossible de modifier ou réinitialiser une empreinte digitale si cette base de données précieuse tombe dans les mains des cybercriminels.