La confession
Certains groupes juifs et historiens ont déclaré que Pie XII, qui était pape de 1939 à 1958, n’a pas dénoncé Hitler pendant la Shoah et n’a pas fait assez pour sauver des vies.
L’église a été accusée de n’avoir pas fait grand-chose pour aider ceux qui ont été persécutés par l’Allemagne nazie et de ne pas avoir dénoncé avec force l’Holocauste, dans lequel environ six millions de Juifs ont été tués.
De leur coté, les défenseurs de l’église catholique, au Vatican et au-delà, ont soutenu avoir appliqué une diplomatie discrète et encouragé les couvents et autres instituts religieux à cacher des Juifs.
Le 02 mars 2020, acculé, le Vatican a enfin ouvert ses archives sur l’exercice pontifical pendant la deuxième guerre mondiale pour permettre aux chercheurs de sonder les accusations selon lesquelles l’église avait sciemment fermé les yeux sur des atrocités entrain d’être commises à grande échelle. Le 04 mars 2019, lorsque le pape François a annoncé l’ouverture des archives, il a déclaré que l’Église n’avait «pas peur de l’histoire».
Le nouveau rapport, publié quelques jours avant le 75e anniversaire de la Journée de la Victoire en Europe, a été décrit par un prélat comme une «confession de culpabilité».
Il montre que lorsque l’Allemagne a envahi la Pologne en septembre 1939, les évêques étaient «confrontés à la question de savoir comment ils se comporteraient pendant la guerre», tous sauf un appelant leurs partisans à faire leur devoir patriotique.
La collaboration
Selon certains historiens, Mgr Cesare Orsenigo, ambassadeur du Vatican en Allemagne, lors de la montée au pouvoir d’Hitler, « était franchement jubilatoire ».