Les données montrent que les niveaux les plus élevés de pollution de l’air ambiant se trouvent dans ce que l’OMS appelle la région de la Méditerranée orientale – qui couvre essentiellement le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord – et en Asie du Sud-Est.
Dans ces régions, les polluants atmosphériques se retrouvent souvent à des niveaux plus de cinq fois supérieurs à ce que l’OMS considère comme sûr.
Dans la ville de Gwalior en Inde, par exemple, les niveaux de PM10 et de PM2,5 mesurés en 2012 étaient environ 17 fois plus élevés que ce que recommande l’OMS.
Plusieurs villes du Moyen-Orient comptent des niveaux similaires, y compris Al Jubail en Arabie Saoudite, mais les experts de l’OMS ont noté que les niveaux de particules sont souvent poussés plus haut par le sable dans les villes et villages proches des déserts.
Dans le même temps, le rapport souligne une irrégularité dans les informations reçues, avec un manque criant de données provenant d’Afrique et de certaines parties de la région du Pacifique occidental. En effet, seuls 08 des 47 pays d’Afrique ont fourni des informations sur la qualité de l’air concernant une ou plusieurs de leurs villes. En outre, la base répertorie des données pour seulement neuf villes chinoises.
Notis©2021
Par Sidney Usher