L’ONU prévoit que, dès 2050, la moitié de la croissance de la population mondiale ne sera concentrée que dans neuf pays: l’Inde, le Nigeria, le Congo, le Pakistan, l’Éthiopie, la Tanzanie, les États-Unis, l’Ouganda et l’Indonésie. Ces pays sont répertoriés dans l’ordre de leur «contribution prévisible dans la croissance de la population mondiale», selon le rapport.
Au cours de la même période, les populations de 26 pays africains devraient au moins doubler.
Le Nigéria, septième pays le plus important au monde, au 31 mai 2017, a la population qui connaît la croissance la plus rapide parmi les 10 pays les plus peuplés du monde entier. Le rapport prévoit que la population nigériane dépassera celle des États-Unis peu avant 2050.
Les nouvelles projections prévoient également que la Chine, qui compte à la date de la publication dudit rapport, 1,4 milliard d’habitants, sera dépassée par l’Inde qui sera le pays le plus peuplé du monde vers 2024. L’inde compte, en 2017, près de 1,3 milliard d’habitants.
La baisse de la fécondité
Le rapport constate que la fécondité a diminué dans presque toutes les régions du monde au cours de ces dernières décennies. Cette baisse qui n’est pas uniforme, varie selon les régions. L’Europe a le niveau de fécondité le plus bas, estimé à 1,6 de naissances par femme durant la période la plus récente, tandis que l’Afrique a la plus forte fécondité, avec environ 4,7 naissances par femme.
Le rapport indique que les taux de natalité dans les 47 pays les moins avancés restent relativement élevés, avec une croissance de la population d’environ 2,4% par an. Ce taux devrait ralentir considérablement au cours des prochaines décennies. Cependant l’O.N.U. note que la population totale des 47 pays devrait augmenter de 33%, soit une population d’environ 1 milliard à 1,9 milliard en 2050.