Joseph Henrich, anthropologue de formation, révèle dans son livre intitulé “le peuple le plus étrange du monde”, sa théorie des gens «psychologiquement particuliers». L’auteur emploi le terme “étrange et/ou bizarre” pour désigner le mode de vie individualiste des gens obsédés par eux-mêmes.
Selon Joseph Henrich, ce qualificatif caractérise la particularité du monde occidental.
Dans son livre, il affirme que « les gens qui sont bizarres » complètent la phrase ”Je suis …”, avec des détails tels que “savoir”, “avoir” ou “légalité”’, alors que “ceux qui ne sont pas bizarres” se décriraient par rapport aux autres (par exemple, je suis le cousin de tel ou telle).
“les occidentaux” se sont développées après que les coutumes matrimoniales de l’Église catholique aient conduit à la démolition des tribus indigènes et à l’émergence de la famille nucléaire, de l’individualisme, du protestantisme et de l’ordre constitutionnel.
Monsieur Henrich, qui a été élevé par une mère seule à Philadelphie (USA), écrit être tombé accidentellement amoureux de l’anthropologie à l’université où il a obtenu un doctorat sur le sujet. Ce qui expliquerait pourquoi, contrairement à de nombreux psychologues, il croit qu’il n’y a pas une loi universelle globale qui régit le genre humain.
Il souligne que presque tous les sujets sur les sciences humaines ont été réalisés à partir des “Occidentaux” et que, par conséquent, lorsque les tests sont effectués sur des “personnes non étranges”, ils débouchent souvent sur un résultat différent, parfois opposé.