De nombreuses personnes portaient des traces de coups de fouet et des marquages corporels parce que «la violence était une caractéristique intrinsèque de la vie de famille».
Les femmes étaient meurtries et les enfants flagellés. Des bébés non désirés ont été tués: on a pensé qu’il était «plus sûr d’abandonner le fœtus» dans les détritus.
Le viol était considéré comme un crime, non pas contre une femme, mais contre l’homme qui la possédait, c’est-à-dire son mari- qui était désormais déshonoré, ou son père, qui ne la marierait jamais, sauf avec une dot massif.
L’abus d’esclavage
D’autre part, « ce qui était considéré comme parfaitement légitime et acceptable était l’abus sexuel d’un maître sur ses esclaves », qui étaient considérés comme ses jouets.
C’était un événement quotidien pour des esclaves imprudents d’être jetés dans une fosse d’anguilles mangeuses d’hommes ou jetés à leur mort depuis le rocher Tarpéien, une falaise surplombant le Forum. Les esclaves qui ont tenté de s’enfuir ont eu un pied amputé.
En 61 après JC, quand un esclave a tué son maître, les 400 autres esclaves de la famille ont été condamnés à mort, « parce qu’ils n’avaient pas empêché le meurtre ». La crucifixion de masse se déroulait sous la garde de l’armée.
Un berger esclave qui avait présenté au gouverneur de Sicile un sanglier qu’il avait tué avec une lance n’a pas été remercié ni récompensé, mais exécuté, les esclaves n’étant pas autorisés à porter des armes.
La cruauté désinvolte et délibérée s’est perpétuée dans les spectacles publics, avec les spectacles de gladiateurs au Colisée.