Naïveté politique
Le progressisme de la génération actuelle est étonnamment naïf dans un environnement où mépriser le méprisable est compréhensible, mais peu utile. À preuve, voici 05 slogans creux et fondamentalement faux:
*La politique, c’est «nous et eux»: si vous pensez que ce ne sont que des gens qui ne sont pas d’accord, vous vous trompez à 100%. La force motrice de la politique dominante est le gain, pas les opinions. Les idéologies vont et viennent; l’avidité demeure.
*Des partis politiques se forment au sein de la société: c’est encore faux. Le niveau omniprésent de la criminalité dans la politique n’a rien à voir avec la «société». La société est la victime.
*«Nous sommes consciencieux et avons toujours raison». … Alors pourquoi ne parvenez-vous pas à répondre à de réels besoins élémentaires du peuple? Vous ne pouvez pas manger une idéologie ou mettre un toit au-dessus de votre tête avec des conversations sans fin. Vous ne pouvez pas détoxifier la planète avec des slogans. ….
*«Nous sommes pour la justice sociale». Messieurs les politiciens, la justice sociale est un principe de base du droit, pas une croisade. Il est très évident qu’elle n’existe pas, malgré un certain nombre d’options pour le faire.
Mythes ad nauseam
Le progressisme ne craint pas de créer quelques mythes. Un mythe presque amusant, est utilisé comme propagande de la droite contre tout et n’importe quoi: «Le progressisme est le socialisme: Comment les progressistes des banlieues de la classe moyenne se transforment-ils soudainement en supposés communistes? Réponse courte : Jamais. Le principe de base du progressisme consiste à utiliser les actifs sociaux au profit des personnes qui paient pour ces actifs, c’est-à dire les contribuables. Rien à voir donc avec les étoiles rouges et les dogmes. Personne ne va abandonner son confortable style de vie occidental pour créer une utopie ridicule maoïste ou stalinienne inexistante. Ce n’est pas un progrès, par définition. Ça recule.