Avec le temps, une meilleure technologie rendra les batteries moins chères et les voitures électriques deviendront plus économiques. Mais les inquiétudes concernant l’autonomie et la recharge seront beaucoup plus difficiles à rectifier.

La vérité est que la plupart des gens investissent dans des voitures parce qu’elles leur donnent de la mobilité. Ils ne veulent pas être coincés avec une batterie à plat ou endurer des arrêts forcés pour la recharger.

Réticences

Tout ce qui précède est la raison pour laquelle de nombreuses personnes hésitent à adopter les véhicules électriques, même avec d’énormes pots-de-vin.

Selon une étude faisant autorité, même d’ici 2050, les voitures électriques ne représenteront que 20 % des déplacements en voiture dans le monde.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que si chaque nation atteint ses objectifs ambitieux d’augmentation du nombre de propriétaires de voitures électriques, elle réduira les émissions de CO2 de 235 millions de tonnes au cours de cette décennie. Cela, selon le modèle standard du Groupe d’experts sur le climat des Nations Unies, réduira les températures mondiales d’environ un dix millième de degré Celsius (0,0001c) d’ici la fin du siècle.

Mais, ces avantages climatiques modestes ne compensent pas les inconvénients supplémentaires des véhicules électriques, notamment les coûts environnementaux et sociaux élevés qui accompagnent l’extraction des métaux rares nécessaires aux batteries.

Conclusions :

* les voitures électriques, qui ne représentent que 7% des émissions mondiales, ne sauveront pas la planète ;