Plusieurs rapports ont fait état de la facture exorbitante à laquelle les contribuables font face pour combler le vide créé par le passage aux voitures électriques. À l’heure actuelle, les propriétaires de ces voitures ne paient ni taxe sur le carburant, ni taxe d’exercice des véhicules. Pis, non seulement le régime fiscal des voitures électriques réduit les recettes publiques, mais ils exigent également des subventions coûteuses.

Fracture sociale

Le profil des acquéreurs ajoute une couche supplémentaire à l’imposture qui entoure la vente des voitures électrique. Une étude du National Bureau of Economic Research portant sur la population des États-Unis d’Amérique suggère que presque toutes les subventions pour les voitures électriques vont aux 20 % les plus riches, pour qui l’achat d’une voiture supplémentaire n’est pas un grand sacrifice. De plus, 90 % des propriétaires de voitures électriques possèdent également un véhicule à carburant fossile qu’ils utilisent pour les longs trajets.

Quant à la recharge, pour de nombreux propriétaires, il s’agit simplement d’installer un point dans leur allée ou zone d’habitation souvent en banlieue. Mais l’accès au stationnement hors voirie restera un problème pour une majorité de ménage. Selon certaines estimations, le coût global de la construction de l’infrastructure nécessaire est monstrueux : de 6 à 10 milliards de dollars seulement au Royaume-Unis.

La production d’électricité nécessaire pour recharger des millions de voitures électriques est une autre aberration. La politique climatique est un coût qui s’ajoute aux coûts d’électricité du pays, car les énergies renouvelables inefficaces continuent d’avoir besoin de soutien. Si l’énergie supplémentaire nécessaire pour recharger les voitures était générée à partir de combustibles fossiles pour réduire les coûts d’électricité, une grande partie du gain environnemental serait perdue!