Un impôt inévitable
Les biens immobiliers constituent une excellente base d’imposition parce qu’ils ne peuvent pas être déplacés. En plus, ils durent longtemps. Dans le cas d’une terre ou d’une plantation, la durée est illimitée. En claire, les acteurs économiques ne peuvent pas faire front à une taxe élevée sur les terres en réduisant la quantité de terres qui existe déjà. De la même façon, il est possible de changer la construction ou l’emplacement d’un bâtiment, mais une fois le bâtiment construit, il est peu probable de le déplacer pour échapper à loi fiscale.
Finalement, la seule façon d’éviter de payer les impôts et taxes foncières est de céder sa propriété. Mais encore, faut-il trouver un acheteur qui accepte d’assumer le fardeau fiscal abandonné.
Dans de rares cas, les impôts fonciers peuvent être si élevés qu’ils poussent les gens –très endettés- à abandonner leurs biens immobiliers.
Un impôt rentable
L’impôt foncier contribue à un transfert efficace de la richesse des propriétaires fonciers vers les caisses de l’Etat. Cela suscite des grincements de dents des propriétaires, mais c’est un moyen efficace de redistribution des richesses.
Une étude globale réalisée publiée en 2008, a montré que depuis les années 1970, la plupart des Etats appliquant l’impôt sur la propriété immobilière ont considérablement restreint le taux de cet impôt. Ainsi, l’impôt foncier aurait diminué entre 10 et 25% selon les pays. Cependant, il représenterait aujourd’hui entre 25% et 31% des recettes des collectivités locales.