Au bord de la falaise, en cas d’échec et de rupture d’une relation passionnelle, les messages contradictoires abondent : « Accordez-vous le temps de faire votre deuil, passez à autre chose tout de suite, ne restez pas amis, restez amis, explorez les rencontres en ligne, ne vous reconnectez pas tant que le temps n’est pas écoulé… » Tous ces conseils sont certes bien intentionnés, mais sont d’une valeur limitée.

L’accent est mis sur l’avenir, sur la prochaine étape, plutôt que sur le moment présent. Alors que la rupture peut être une fenêtre d’introspection pour mieux comprendre le processus d’attachement, de détachement et de rupture. Les fins font ressortir nos moi les plus primitifs et les plus craintifs.

Fermer cette fenêtre trop rapidement, sans prendre le temps de regarder à l’intérieur, est une opportunité de croissance gâchée.

Inspiré par la théorie des styles d’attachement des psychologues John Bowlby et Mary Ainsworth (évitant, anxieux et désorganisé), voici cinq portait de gens qui sont sur la falaise ou ont déjà fait le grand saut de la séparation :

La victime

La victime oscille entre se sentir lésée, mériter mieux et se blâmer. Ces personnes veulent une relation étroite mais ont des problèmes de confiance. Quand la fin arrive, elles sont souvent amères, croyant que leur partenaire leur a pris quelque chose, même si elles ont initié la rupture.

La victime est généralement profondément ancrée dans son propre point de vue : elle n’est peut-être pas narcissique, mais sa position peut sembler narcissique.