Malgré leurs promesses en plein essor dans le domaine de la psychiatrie, les drogues psychédéliques ne sont pas encore considérées comme faisant partie de la médecine traditionnelle, et leur utilisation est encore largement tolérée uniquement dans des contextes expérimentaux ou surveillés. Ces substances peuvent provoquer des troubles sévères et ne doivent pas être utilisées sans un guide qui n’est pas sous influence, qui peut apporter un soutien apaisant et/ou une réaction indésirable.
Du côté positif, pour les affections mentales, ils présentent une voie de traitement nouvelle et incroyablement prometteuse pour certaines des affections psychiatriques les plus difficiles à traiter, telles que le SSPT ou la dépression résistante au traitement. Avec une supervision adéquate, ils deviennent relativement sûrs.
La liste
Plusieurs études scientifiques -en cours- ont révélé quelque résultat encourageant, mais à confirmer, concernant les drogues psychédéliques suivantes :
KÉTAMINE
Cette drogue tranquillisante fait l’objet de tests pour traiter la dépression depuis plusieurs années. En mars 2019, la Food and Drug Administration des États-Unis a approuvé la première version en spray nasal du médicament.
Connue sous de nombreux noms – Special K, K2, Vitamin K, Super K, Kit Kat, Ketaset, Jet, Super Acid, Super Acid, Coke…, la kétamine agit beaucoup plus rapidement que les antidépresseurs traditionnels, et les scientifiques pensent, qu’elle encourage de nouvelles connexions neuronales qui peuvent aider à remplacer les schémas de pensée malsains et dépressifs.