«Rêve marxiste»
Commentant les résultats du referendum, Andreas Ladner, politologue à l’Université de Lausanne, a déclaré que les Suisses ont été «réalistes» dans leur évaluation du plan du RBI. En effet, accepter que les gens puissent « être payés sans avoir à travailler aurait été une étape très importante » dans la mentalité des industriels Suisses, a-t-il dit.
Les opposants au RBI ont condamné «un rêve marxiste». Ils ont averti qu’un tel « rêve » -avec son coût financier énorme et les pertes d’emploi en masse- provoquerait le chaos économique de la Suisse.
Les autorités ont estimé que 25 milliards de francs suisse supplémentaires seraient nécessaires chaque année pour couvrir les coûts, ce qui nécessite des réductions drastiques de dépenses et/ou des hausses d’impôts abruptes.
Cet argument a probablement fait mouche auprès de la majorité des électeurs Suisses, attachés à leurs acquis et réputés pour leur conservatisme clos.
Cependant, les partisans du RBI ne semble ni abattus, ni intimidés par leur défaite retentissante. Ils ont insisté sur le fait que leur principal objectif était d’ouvrir le débat sur la redistribution des richesses et la lutte contre la pauvreté. Ils ont même organisé une fête à Lausanne pour célébrer les 23% des votes remportés.
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