Les universitaires soulignent des travaux antérieurs qui suggèrent que jusqu’à 40% des cas de démence pourraient être évités en modifiant certains facteurs du mode de vie, notamment l’arrêt du tabac, la réduction de l’hypertension artérielle, la perte de poids et la réduction de la consommation d’alcool.
Ils soutiennent que le nouvel outil pourrait, à l’avenir, être utilisé comme outil de dépistage initial de la démence afin de classer les personnes dans des « groupes à risque ».
Ceux qui reviennent avec une forte probabilité de développer une démence, selon le score de risque, pourraient être prioritaires pour des tests supplémentaires, notamment des évaluations cognitives, des scintigraphies cérébrales et des analyses de sang.
Le professeur agrégé Sana Suri, co-auteur de l’étude, a cependant, précisé : « Il est important de se rappeler que ce score de risque nous renseigne uniquement sur nos chances de développer une démence ; cela ne représente pas un résultat définitif. L’importance de chaque facteur de risque varie et étant donné que certains des facteurs inclus dans le score peuvent être modifiés ou traités, nous pouvons tous faire certaines choses pour contribuer à réduire notre risque de démence. Bien que l’âge avancé – 60 ans et plus – confèrent le plus grand risque de développer la maladie, des facteurs modifiables, tels que le diabète, la dépression et l’hypertension artérielle, jouent également un rôle clé. »
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Par Mary Maz