Des milliers de morts
A la fin du mois de novembre 2010, l’ex Président Ivoirien, Laurent Gbagbo, avait refusé de reconnaitre sa défaite aux élections pourtant certifiés par la communauté internationale. L’ONU, notamment, avait reconnu que ces élections, plusieurs fois reportées, étaient libres et transparentes, ainsi que la victoire l’opposant, Alassane Ouattara. Il s’en suivit une guerre civile qui dura 09 mois et engendra la perte de plus 3 000 vies humaines, jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011.
Cependant, les changements opérés à la tête de l’Etat n’ont pas mit fin aux hostilités en Côte d’Ivoire.
Deux incidents ont suscité la réaction de la communauté internationale. Le 08 juin 2012, sept casques bleus du maintien de la paix de l’ONUCI ont été tués dans une attaque frontalière prétendument lancée du Libéria. Ensuite, le 06 août 2012, veille du 52ème anniversaire de l’indépendance du pays, une bataille de plus de trois heures au sein d’un camp militaire à Abidjan, la capitale économique, a fait huit morts.
Ces violences par intermittence ont poussé de nombreux ivoiriens à franchir la frontière pour trouver refuge au Libéria.
Ne pas bouger
Selon le l’UNHCR, à la fin du mois septembre 2012, plus de 64 000 Ivoiriens vivaient dans six camps de réfugié au Libéria et certains centres d’accueil. Si ce chiffre est significativement inférieur aux 224 000 répertoriés en juin 2011, les rapatriements ont subit un lourd ralentissement. Au mois de mai, 10 300 Ivoiriens sont retournés chez eux. Puis ce chiffre est descendu à 239 en juillet et 147 en août.