La récurrence des inondations dévastatrices au Pakistan sont un « signal d’alarme » pour le monde entier sur les menaces du changement climatique.
Selon des climatologues, la même pluie record de 2022, qui a submergé près d’un tiers du territoire de ce pays, affectant négativement et durablement la vie de plus de 33 000 000 d’habitants, dévasterait n’importe quel pays, pas seulement les pays les plus pauvres.
Un an après les inondations sans précédent qui ont ravagé le Pakistan, des millions d’enfants ont toujours besoin d’aide humanitaire et d’accès aux services essentiels, selon un rapport de l’UNICEF. La plupart des districts les plus touchés étaient parmi les plus vulnérables du pays, où les enfants souffraient déjà d’une malnutrition élevée, d’un accès limité à l’eau et à l’assainissement et d’un faible taux de scolarisation. La perte d’infrastructures vitales – notamment de milliers d’écoles et d’établissements de santé publique – a aggravé les inégalités préexistantes, exposant encore davantage les enfants à la faim et à la maladie.
Un sentiment d’injustice est vivement ressenti dans le pays. Le Pakistan contribue à moins de 1 % des gaz à effet de serre mondiaux qui réchauffent notre planète, mais sa géographie le rend extrêmement vulnérable au changement climatique.
Le Pakistan est situé à un endroit du globe qui subit le poids de deux systèmes météorologiques majeurs. L’un peut provoquer des températures élevées et la sécheresse, comme la canicule du mois de mars, et l’autre apporte des pluies de mousson.