Trop souvent, la peur de l’échec ou la peur d’être jugé par les autres paralyse les gens -de tous âges- à prendre des risques et s’ouverture à de nouvelles expériences. En fait « qui ne risque rien n’a rien » et bien heureux sont celles et ceux qui se sont débarrassés de leur peur pour franchir le Rubicon.
Certains croient que «l’intelligence» est en quelque sorte génétiquement prédéterminée ou statiquement fixée. C’est une erreur :
Tout d’abord, il n’y a pas une intelligence mais différents types d’intelligence.
Deuxièmement, la neuroplasticité fait qu’il est toujours possible pour quiconque de « booster » ses capacités cognitives, grâce à la pratique et la persévérance.
Cette croyance que « l’intelligence est gravée » dans le marbre est entretenue par les parents qui, considérant que l’échec est débilitant et dégradant, mettent l’accent sur la performance de leurs enfants, plutôt que sur l’apprentissage.
A leur tour, leurs enfants auront tendance à croire que l’intelligence est plus statique que malléable.
Les parents transmettent donc leurs points de vue quant à savoir si l’échec est positif ou négatif dans la façon dont ils réagissent aux revers de leurs enfants.
Dans la plus part des cas, les parents autoritaires qui ont mis trop de pression sur leurs enfants et ne leur ont pas laissé le temps de se frotter à l’échec par le processus du tâtonnement, des essais et des erreurs, ont par inadvertance saboté les chances réussite de leur enfant, que se soit dans le sport ou d’autres secteurs d’activité de la vie.