Le résultat, que lui et son équipe ont observé chez la souris, est une meilleure fonction mentale, qui dure une semaine ou deux.

«C’est un peu comme un exercice, si vous ne continuez pas, vous perdez les effets. En fait, le phénomène est analogue à l’exercice physique de plusieurs façons. Si vous pensez en termes de vieillissement … disons entre 30 et 40 ans que vous avez fait de l’exercice, alors, vous êtes  quitte. Vous continuez à accumuler des bénéfices en quelque sorte pour retarder l’apparition de la maladie liée à l’âge », a expliqué le Dr Mattson.

Survie

Les mêmes effets bénéfiques pour le fonctionnement mental pourraient se produire dans le cadre du jeûne régulier. Mais la recherche doit être encore poussée plus loin pour lever les incertitudes sur les similitudes entre les deux types de privation.

Cependant, il est avéré que manger moins n’a pas les mêmes effets. En effet, comme l’explique l’étude du NIA : «Les personnes qui mangent trois repas par jour mais dont l’apport calorique global est relativement faible – entre 1 800 et 2 000 chaque fois qu’elles mangent un repas – reconstituent leurs réserves d’énergie hépatique (…). Ils peuvent donc passer six heures entre les repas, mais ce n’est pas suffisant pour élever les corps cétoniques».

Dans les études animales, comme celui dirigée par le Dr Mattson, les bienfaits du jeûne étaient «indépendants de l’apport calorique global». Cela étant, il semble que «le passage du métabolisme de l’utilisation du glucose aux cétones » soit vraiment important pour la santé.