Attention, vous êtes peut-être déjà touché par le « Burn-out » (« l’incendie intérieur »), terme inventé par un psychanalyste Américain, Herbert J. Freudenberger, en référence à un immeuble apparemment intact mais vidé de l’intérieur par un incendie.

Le « Burn-out » peut empêcher les gens de rire, de manger, de travailler ou même de se lever le matin. Dominique Servant, psychiatre Français, spécialiste du stress au travail, a listé les dix comportements à éviter pour prévenir l’épuisement professionnel:
 1. Ne devenez pas un hyper-travailleur
Le modèle de l’hyper-activisme a échoué. On peut être efficace sans forcement être en agitation permanente, réactif au moindre courant d’air, sur un mode « faire » en permanence.
C’est souvent la faute de l’hyperpression que l’on subit, avec l’obligation de faire plus vite, mieux et moins cher.

Mais attention aussi au surinvestissement et au sur-engagement que l’on s’impose à soi-même. Là, on peut changer un peu son attitude vis-à-vis du travail.

 2. N’attendez pas d’être « vidé » par le surmenage
Ne grillez pas toutes vos cartouches. L’élément-clé du burn-out, c’est le surmenage, responsable du symptôme qui apparaît en premier : la fatigue. Il est normal d’être plus fatigué en fin de semaine, en fin d’année ou si on a dû boucler un travail super important. Mais la première chose qui doit alerter c’est lorsque la fatigue ne s’efface plus par le simple repos.
C’est comme si, chaque matin, on partait avec un handicap qui s’aggravait un peu plus. Minime au début, mais qui ne fait que s’amplifier et qui peut aller jusqu’à l’épuisement. N’attendez pas d’être complètement « vidé » pour agir.
 3. Ne pensez pas que ça vient seulement du corps
Le burn-out, en plus de la fatigue, touche le corps et conduit souvent à consulter son médecin traitant. Et, à faire des bilans qui sont normaux, on se demande d’où cela vient.
Pas toujours simple face à des maux de tête persistants, des douleurs et des contractures des muscles, des maux de ventre, des palpitations, une insomnie de se dire que c’est le stress qui est en cause. Inutile de se bourrer de vitamines ou d’aspirine ou de courir tous les spécialistes.
 4. Ne vous croyez pas indispensable
On connaît tous la citation d’Alphonse Allais : « Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables. » Attention à ne pas tomber dans les pièges de celui qui veut tout faire tout seul, qui veut être partout en même temps, qui pense que sans lui les choses n’avanceraient pas et qu’il est le seul à travailler de manière efficace.