Avec des dizaines de milliers de victimes dans le monde sur plusieurs décennies, les abus sexuels commis par des membres de l’Église catholique constituent un scandale sans précédent.
Des gens, soit disant « Hommes de Dieu », donneurs de leçon, qui prêchent la chasteté dans tous les sens (propre et figuré), bannissant tout rapport obscène et déplacé, font l’objet de nombreuses allégations -finalement mis sur la place publique- d’abus sexuels.
La réaction du public aux scandales d’abus sexuels qui secoue le Vatican et les églises catholiques romaines du monde entier pousse les adeptes à quitter l’église en masse. Ceux qui envisageaient une conversion, ne savent plus à quel saint se vouer.
Le public est -à juste titre- désenchanté par une institution qui revendique une autorité morale tout en agissant comme ceux qu’elle condamnerait pour leurs comportements immoraux.
La tendance au comportement moins que saint ne se limite pas à l’Église catholique, bien qu’elle ait reçu la majorité de l’attention des médias et des critiques du public. Des cas tels que celui d’un pasteur américain, qui a été reconnu coupable d’avoir abusé de plusieurs jeunes enfants et contraint le gouvernement à retirer des enfants de son ministère pour les rendre à leurs parents négligeant, montre que les abus sexuels existent dans différentes communautés religieuses.
Il semble que de nombreuses institutions qui ont une forte tradition religieuse souffrent, elles aussi, d’allégations d’abus sexuels sur des enfants. Cette situation est souvent aggravée lorsque les institutions religieuses tentent de régler l’affaire en interne en jugeant les contrevenants devant un tribunal religieux au lieu de signaler les abus aux autorités laïques.