Le basculement

Trois technologies sont très performantes du point de vue de la lutte contre le changement climatique : l’hydraulique, l’éolien et le solaire. Même une erreur d’évaluation d’un facteur de deux ou trois ne changerait pas cette conclusion.

Le solaire photovoltaïque, bien qu’un peu moins efficace, est essentielle dans la course contre le dérèglement climatique. Le solaire photovoltaïque reste très performant dans un climat sec de basse latitude, et certainement beaucoup moins près du cercle polaire.

L’électricité intermittente devrait s’appuyer, par pénurie de vent ou de soleil, sur une capacité de secours, qui sera très souvent une centrale à gaz naturel, affaiblissant ainsi sa performance.

Le nucléaire lui-même ne peut pas répondre à la demande de pointe et devrait être complété par des énergies renouvelables, mais en partie également par des centrales à combustibles fossiles.

L’énergie nucléaire, avec sa faible empreinte carbone et sa souplesse de production, est appelé à jouer un rôle important, associé à l’hydraulique et à la biomasse solide (forcément limitée) pour produire de l’électricité en cas de besoin.

Les experts ont conclu que pour parvenir à la « décarbonisation » nécessaire pour maintenir l’augmentation moyenne des températures mondiales en dessous de 1,5°C, il serait beaucoup plus difficile de lutter contre le changement climatique sans un rôle accru du nucléaire.

L’énergie nucléaire étant fiable et pouvant être déployée à grande échelle, elle peut remplacer directement les centrales à combustible fossile, évitant ainsi la combustion de combustibles fossiles pour la production d’électricité.