L’énergie nucléaire est la fission d’un combustible, l’uranium, qui dégage de la chaleur. Cette chaleur est utilisée pour chauffer à haute température, 330 °C, et haute pression, 155 bars, l’eau primaire du réacteur. Le circuit secondaire produit ensuite de la vapeur à 220 °C et 70 bars qui entraine la turbine et le turboalternateur.
Tout comme l’éolien ou le solaire, pendant son fonctionnement et, dans ce cadre seulement, le nucléaire émet quasiment très peu de co2
En revanche, durant la totalité de la vie de l’installation, c’est-à-dire celle qui résulte de toutes les phases de construction, d’exploitation et de démantèlement, l’empreinte carbone d’une centrale nucléaire n’est pas négligeable.
Par exemple, outre la construction, doivent être pris en compte l’extraction du minerai, l’enrichissement de l’uranium par ultracentrifugation, l’ensemble des transports, la production ainsi que la distribution d’électricité, sans oublier le démantèlement et la gestion des déchets.
Mais, dans la réalité l’empreinte carbonique du nucléaire est extrêmement complexe à évaluer, puisque doivent être prises en compte des activités directement mesurables ainsi que des contributions indirectes, éventuellement hors des frontières. En effet, si une part très importante des matériaux et équipements est nationale, la plupart des Etats sont obligés d’importer après transformation l’uranium des mines situées à l’étranger, notamment, au Canada, en Australie, au Niger et au Kazakhstan.