Ralentir l’empreinte carbonique de la consommation alimentaire passe par un choix sélectif de la nourriture. En effet, tous les aliments ne sont pas égaux face au changement climatique. Il est, par exemple, prouvé qu’un dîner de steak est plus de 20 fois pire pour le climat que le dîner de haricots, même après avoir pris en compte la cuisson.

Le bœuf a une empreinte carbone notoirement élevée en raison de la quantité de terres et de ressources nécessaires pour élever du bétail. Les scientifiques ont découvert qu’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent de la production alimentaire, tandis que la moitié de toutes les émissions d’animaux d’élevage proviennent uniquement du bœuf et de l’agneau.

Environ 5% des calories consommées par une vache sont à nouveau rejetées sous forme de méthane, qui est un puissant gaz à effet de serre.

L’on pourrait s’interroger sur l’effet des haricots sur le système digestif – pourraient-ils aussi contribuer au changement climatique ? Il s’avère que des chercheurs ont étudié les pets humains et ont découvert que manger des haricots n’augmente pas la quantité de méthane qu’ils contiennent.

Un steak de 8 oz (227 g) contient 100 % de l’apport quotidien recommandé en protéines – 1,7 oz (50 g). Par conséquent, il n’est pas indispensable de consommer toutes ces protéines quotidiennes en un seul repas. Il serait sage de réduire la masse de steak à consommer de 8 oz à 4 oz (113 g) et compléter le repas avec quelques haricots, noix, poisson ou produits laitiers.