La Formule 1 a également soutenu qu’elle investissait dans des plans de modernisation de ses conteneurs maritimes, ce qui lui aurait permis de passer d’une flotte de 777 avions à des 747 plus économes en carburant. Cette décision offrirait également plus de flexibilité dans le choix de modes de transport à faible impact tels que le fret ferroviaire, routier et maritime.

L’organisation (FIA) a aussi dévoilé sont plan de plantation d’arbres pour compenser les émissions.

Ceci promis et dit, toutes ces étapes et intentions positives sont-elles suffisantes pour limier la casse infligée à « Notre Maison Commune » ?

Les jeux pervers

Un sport dont les partenaires mondiaux, notamment, Saudi Aramco, le plus grand producteur de pétrole au monde, et Emirates, la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient, peut-il faire mieux ou plus pour protéger la terre, ou du moins, réparer ses dégâts carboniques ?

En outre, rien n’est dit au sujet des émissions liées aux voyages d’affaires de la F1 ! Dans le rapport de développement durable 2018 de la F1, 27,7% des émissions provenaient des voyages d’affaires, définis comme « tous les transports aériens et terrestres individuels, ainsi que les impacts hôteliers pour tous les employés des équipes de F1 et les employés des principaux partenaires de l’événement ».

La F1 envisage pour les prochaines saisons un nombre record de spectacles (23 au minimum) qui feront que les 10 équipes de F1 parcourront le monde dans 21 pays différents.

La Formule 1 peut-elle encore tenir toutes les promesses de changement durable face à une saison record ? De plus, n’est-il pas quelque peu pervers que la Formule 1 contribue au changement climatique en faisant le tour du monde en avion vers des endroits à la pointe du changement climatique ?