Une poignée de jeunes adultes hériteront plus de la « Banque de Maman et Papa » qu’ils ne gagneront en quatre décennies de travail, selon une étude
Selon cette analyse, une poignée (à peine un quart) des jeunes travailleurs peuvent désormais s’attendre à hériter de plus d’argent qu’ils n’en gagneront en 40 ans de carrière. En revanche, les jeunes adultes qui n’ont pas en ligne de mire l’héritage d’argent provenant resteront toute leur vie à tirer le diable par la queue, incapable de rattraper leurs amis assez chanceux -eux- de recevoir un héritage.
Les conclusions de cette étude est, bien sûr, une bonne nouvelle pour certains. Mais elles sont également assez décourageantes pour tant d’autres qui se rendre compte que, quel que soit le travail acharné, l’héritage représentera une part importante et croissante du revenu global d’une personne.
Thomas Wernham, économiste à l’Institute for Fiscal Studies (IFS), a déclaré: « Les gens comptent de plus en plus sur les héritages pour s’enrichir, laissant sur le carreau ceux qui n’ont que peu ou rien à hériter, incapables d’économiser suffisamment de leurs propres revenus pour suivre le rythme. »
Une étude focalisée sur la population Anglaise montre que c’est une bagatelle de 5,5 milliards de livres sterling, soit 6.18 milliards d’euros qui seront transmis des parents riches en actifs à leurs enfants sous forme de legs et de dons au cours des 30 prochaines années. Les membres de la génération Z et de la génération Y – ceux âgés respectivement de 18 à 24 ans et de 25 à 39 ans – seront les plus grands bénéficiaires de ce mouvement de fonds massifs. Beaucoup d’entre eux hériteront de leurs parents baby-boomers qui ont su profiter des larges opportunités du début des années 70.