Le rapport de l’OCEDE, qui a le mérite d’ouvrir le débat sur les objectifs de développement durable, propose un programme d’enseignement secondaire universel d’ici 2030 qui permettent à tous les élèves d’atteindre le niveau de base de compétences nécessaire pour une répartition plus juste des richesses.
L’ONU promet, elle, vaguement un enseignement secondaire universel « équitable et efficace » qui produit des résultats d’apprentissage « pertinent et efficace », sans définir ces termes.
Reste qu’atteindre la qualité sera difficile et plus coûteux. En effet, les enseignants doivent être recyclés, les programmes d’études révisés et les approches pédagogiques changées.
Tout en offrant un enseignement secondaire universel, il faut combler le fossé qui reste encore béant dans l’accès à l’école primaire, à un moment où –il faut le reconnaitre- l’aide au développement de l’éducation est partout en déclin.
Sans une amélioration, non seulement dans l’accès à l’éducation (comme le nombre d’enseignants et le temps consacré à l’enseignement), mais aussi dans les résultats (plus d’étudiants performants), une grande partie des programmes d’éducation sera un gaspillage inutile.
Notis©2016