Misant sur l’état de santé économique positif des pays d’Afrique subsaharienne ces dernières années, plusieurs chaînes d’hôtel mondiales sont, selon le rapport, prêtes à investir des centaines de millions de dollars en Afrique au cours des prochaines années pour satisfaire à une demande croissante tant de la part des touristes étrangers que de celle de la classe moyenne africaine, qui ne cesse de croître.

« L’Afrique constitue un marché de croissance émergent important, et malgré l’incertitude politique dans certaines régions, nous constatons toujours une demande de croissance de toutes nos marques sur l’ensemble du continent », a déclaré Hassan Ahdab, vice-président et directeur régional des opérations des hôtels Starwood pour la région Afrique et Océan Indien. « Starwood va augmenter son portefeuille africain de presque 30 %, avec douze nouveaux hôtels destinés à s’ouvrir au cours des trois prochaines années, ce qui ajoutera presque 3 000 chambres au continent et créera, localement, des milliers de possibilités d’emploi».

Obstacles permanents

L’expansion du tourisme en Afrique subsaharienne fait cependant face à un certain nombre d’obstacles. Des questions telles que la propriété foncière, la disponibilité du terrain et le transfert des droits fonciers sont essentielles à l’évolution du commerce et du tourisme et se doivent d’être abordées.

D’autres obstacles existent à des degrés variables dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne : l’accès aux finances pour les investisseurs, les impôts sur les investissements touristiques, le manque de compétences professionnelles dans cette industrie parmi la population africaine, l’insécurité et la forte criminalité, la bureaucratie.