Cette banalisation fait qu’il est désormais plus facile de rompre une amitié, par un simple clic. Fut un temps où l’amitié était sacrée…

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La vie privée : Il y a un dicton sage et célèbre : « si vous ne payez pas, c’est que vous êtes le produit ». Facebook incarne parfaitement cette philosophie qui lui a procuré une fortune colossale. Chose étonnante, les utilisateurs le savent et semblent heureux.

Plusieurs recherches ont montré que les grandes marques se servent de la base de données des réseaux sociaux pour cibler leurs clients. La plupart des utilisateurs novices ne limitent pas l’accès et le contenu de leurs profils. 60% permettent que leurs « amis » partagent les informations confidentielles les concernant.

Le culte de l’image narcissique a favorisé la fraude d’identités. Au moins 15% des utilisateurs des réseaux sociaux naviguent masqués. Et les arnaques ou cybercriminalité font rage sur les réseaux sociaux.

Le marketing : Facebook a créé des millions d’emplois, mais pas dans ses propres bureaux. En moins de dix ans des centaines d’organismes spécifiquement dédiés aux médias sociaux ont été créés pour mieux comprendre le comportement du consommateur. Facebook a ainsi vu ses ressources publicitaires augmenté de 46% en moins d’une année. Mais, Facebook constitue aussi un champ de mines pour ce nouvel écosystème. En effet, les conversations sur les plaintes, qui naguère avaient lieu in-vitro, au téléphone avec un représentant du service clients, ou par le biais d’un petit forum internet, sont désormais étalées sur la place publique. Des clients mécontents peuvent poster leurs plaintes à des centaines d’amis ou même sur la page des clients fidèles d’une marque. La sanction est virale.