La finition brillamment improvisée de Sebastian Haller a concrétisé le rêve d’une victoire en finale de la CAN en faveur de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire, venue de nulle part pour battre le Nigeria 2-1.
L’attaquant du Borussia Dortmund a réalisé ainsi une histoire incroyable, après s’être remis d’un cancer des testicules, suivi d’une blessure encore ouverte à la cheville, pour remporter le troisième trophée de la CAN pour son pays.
Les Éléphants ont connu un parcours semé d’embûches jusqu’à la finale, s’inclinant à deux reprises, en phase de poule, et se débarrassant de son sélectionneur initial, le Français Jean-Louis Gasset.
En revanche, l’équipe nigériane, elle, bourrée de stars, avait traversé, presque comme une lettre à la poste, les phases de groupes avant de repousser, en demi finale, une équipe sud-africaine pleine d’entrain aux tirs au but.
Mais c’est Haller qui a eu le dernier mot, en réussissant une finition de qualité pour rendre le public local fou de joie.
Dans une première mi-temps mouvementée, l’occasion d’ouverture du match est tombée en moins de 10 minutes, lorsque Haller a lancé les hostilités après un slalome orchestré par le jeune talentueux ailier, Simon Adingra.
À partir de là, la pression de la Côte d’Ivoire s’est accrue et les occasions se sont multipliées, avec une frappe plus profonde sur un corner trouvant Evan Ndicka, puis un retournée acrobatique de Max Gradel qui a touché le filet latéral.
Sous une cacophonie de battements de tambour et de klaxons constants et avec des émotions fortes, Osimhen et N’Dicka ont été impliqués dans un échange houleux à propos d’un supposé coude à l’arrière de la tête.