Le rire repose également sur des circuits émotionnels reliant les zones responsables de l’expérience des émotions avec celles nécessaires à l’expression des émotions.

La maladie du rire

Un  certain nombre de maladies et d’affections ont contribué à faire la lumière sur la façon dont les émotions positives se transforment réellement en rire.

Un syndrome particulièrement bien documenté, que l’on pense avoir été identifié pour la première fois par Charles Darwin, implique une manifestation troublante d’émotions incontrôlées. Celle maladie se caractérise cliniquement par des éclats de rire et de pleurs fréquents, involontaires et incontrôlables. Il s’agit d’un trouble pénible de l’expression émotionnelle en contradiction avec les sentiments sous-jacents de la personne. Cette affection est connue sous le nom de syndrome affectant pseudobulbaire et peut s’exprimer dans plusieurs affections neurologiques différentes.

En résumé, cette pathologie résulte d’une déconnexion entre les « voies descendantes » frontales du tronc cérébral – qui contrôlent les pulsions émotionnelles – et les circuits et voies qui régissent l’expression faciale et émotionnelle. Certains troubles spécifiquement associés à cette maladie sont, notamment, les traumatismes crâniens, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et les accidents vasculaires cérébraux.

Une étude récente a révélé qu’un sens de l’humour de plus en plus tordu et le fait de rire à des moments inappropriés pourraient être des signes précoces de démence.