Une étude parue sur le site du centre de recherche dénommé, Pew Research, a analysé les données d’une enquête menée dans plusieurs pays à travers le monde afin de comparer les modes de vie des personnes religieuses et non religieuses.
Dans l’ensemble, les chercheurs ont constaté que les personnes actives sur le plan religieux ont tendance à être plus heureuses, bien qu’elles ne soient pas nécessairement plus saines en termes de santé (exercices physiques et/ou obésité).
Bien que le lien entre religion et santé n’ait pas pu être clairement défini, les conclusions de cette étude comparative sur le bonheur sont «frappantes», selon les chercheurs.
La méthodologie
L’étude a divisé les participants aux sondages en trois catégories:
1) les « religieux actifs » (fréquentation régulière des lieux de prière) ;
2) les « religieux inactifs » (revendiquant une religion mais assistant peu fréquemment à des services religieux) ;
3) et les «non religieux» (personnes qui ne s’identifient à aucune religion).
Dans l’enquête réalisée aux États-Unis, plus du tiers (36%) des adultes activement religieux se sont déclarés être «très heureux», par rapport au quart des Américains inactifs et non affiliés à une religion.
Par ailleurs, 45% des Australiens activement religieux ont déclaré être très heureux, alors que 32% seulement des inactifs ont affiché le même sentiment, et 33% des non-membres d’une communauté religieuse.
« Et, il n’y a pas de pays dans lequel les données montrent que « les religieux actifs » sont nettement moins heureux que les autres (bien que dans de nombreux pays, il n’y ait pas beaucoup de différence entre les pratiquants et tous les autres) », notent les chercheurs.